
L’agressivité chez le chat, bien que parfois impressionnante, est une forme de communication et non une marque de « méchanceté ».
Comprendre ses types et ses causes est essentiel pour y faire face et assurer la sérénité du foyer.
Il existe plusieurs formes d’agressivité :
L’agressivité par peur est très courante : un chat qui se sent menacé (par un humain, un autre animal, un bruit soudain) peut feuler, cracher, griffer ou mordre pour se défendre, n’ayant pas d’autre échappatoire perçue. C’est souvent un signe de détresse.
L’agressivité territoriale survient lorsque le chat défend son espace vital contre un intrus, qu’il s’agisse d’un autre chat, d’un chien, ou même d’une personne qu’il perçoit comme une menace pour son domaine. Elle est souvent observée lors de l’introduction d’un nouvel animal.
L’agressivité par jeu est fréquente chez les jeunes chats ou ceux qui manquent de stimulation. Des jeux trop brusques avec les mains ou les pieds peuvent transformer l’excitation en morsures et griffures douloureuses, car le chat ne distingue plus le jeu de l’attaque réelle.
On trouve aussi l’agressivité redirigée, particulièrement frustrante : un chat frustré ou effrayé par un événement qu’il ne peut atteindre (un oiseau derrière une fenêtre, un bruit extérieur) va attaquer la première cible disponible, souvent un humain ou un autre animal à proximité.
Enfin, l’agressivité due à la douleur ou la maladie est un signe d’alerte : un chat qui souffre (arthrose, problème dentaire, infection) peut devenir agressif au toucher ou même sans provocation, car il est vulnérable.
D’autres causes incluent l’agressivité maternelle (protection des chatons), ou encore l’agressivité idiopathique, sans cause apparente, bien que rare. Identifier le type et la cause est la première étape vers une solution adaptée.